Au point de départ un site, un rendez vous hebdomadaire. Le besoin de travailler dans un espace fermé, un atelier imaginaire. Chaque lundi, je devais proposer une future réminiscence. Le spectateur découvrait une partie de mon histoire qui sans être intimiste, me suivait et me décrivait. « Des instants fragiles et éphémères à feuilleter comme un carnet de croquis », (Libération, Marie Lechner, 02 mai 2003).
Une minute, c’est le temps pour consommer une vidéo et la faire tourner en boucle. La boucle comme obsession inconsciente du souvenir qui se réduit souvent à un état où l’espace-temps est très court ; un rire, une phrase, une image ou une couleur suffit parfois pour ressentir un moment. Je souhaite que ces vidéos soient une rencontre entre un spectateur et une histoire. Je suis l’entremetteur d’un flash car ces histoires, tout en étant personnelles, doivent être offertes aux spectateurs afin qu’ils se reconnaissent. « Ces petites pièces aux titres sibyllins continuent pour l’heure d’évoquer de façon poétique un quotidien qui est aussi le nôtre », (Coming Up, Eric Foucher, juillet 2003).
Factory Fac similé 2003
Vidéo extraite de la série de 10 autoportraits Autominutes
Par l'autre, par le corps, par le geste, par la voix, par la situation, par l'ombre, par le territoire, par les amis, par son ami, par le vêtement.
Laserotéroscopique 2004
Vidéo extraite de la série Minutes édulcorées
10 jeux de 1 à 99 ans
Sans titre 2004 Vidéo extraite de la série Jet minutes lag
Carnet de voyage d'un court séjour à Tokyo, 10 instants
